Le passager sur le seuil.

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J'emmenai Cléophée de la chambre rapidement, descendant par les escaliers jusqu'au dernier niveau.

Nous arrivâmes directement dans une vielle pièce abandonnée, d'où trois portes fermées donnaient.

― Alors, où veux tu aller ? demandai-je à Cléophée, impatiente.

Arrivées devant trois portes closes, Songe me demanda laquelle je voulais franchir. Faisant fit de ma peur, je les examinais, et fini par me décider.

― Celle de gauche je dirais...

Et je fis un pas timide vers la porte, posant ma main sur la poignée. Elle était glacée.

Homme à tout faire Messages : 324

[Hors RP]
Je vais jouer les CC comme dirait un certain membre de ce forum...

Question con : une pièce abandonnée au rez-de-chaussée...? A la limite, il y a le débarras au troisième étage mais si vous désirez accéder aux sous-sol, il y a les escaliers dans les tours... ^^

Apprenti Sorcier Messages : 48

Il n'a jamais été précisé de quels escaliers ont été empruntés, ce ne sont que pures abnégations visant à nuire au récit !

Sinon, voilà le message que j'ai stupidement posté dans le mauvais sujet. Mes excuses à ceux qui n'auraient pas compris ...

La poignée était glacée ... derrière la porte un hurlement strident que sentit la Nécromante vibrer au rythme de ses pulsations.

Sur le son du tocsin sinistre de la terreur, il était impossible de lâcher les gonds du portail damné. La lourde porte menant aux escaliers se scella d'elle même, faisant le noir total dans la salle.

Alors d'elle même, la main de la jeunette à la chevelure azur se tourna d'elle même, dévoilant un profond couloir aux milles intersections. Et au fond de l'obscurité profonde, une porte se détachait. Visible comme en plein jour dans ses yeux ...

Homme à tout faire Messages : 324

Sujet déplacé dans la nouvelle catégorie "Les sous-sols" ― il me semblait les avoir créés, d'où la confusion dans mon esprit ! Comme quoi, ça sert d'être CC ^^

Je sentais des cris au travers de cette simple poignée, de la douleur et de la tristesse. Je ne voulais pas y aller !

Malheureusement, la porte menant aux escaliers se ferma, nous enfermant, Songe et moi, dans le noir. J'aurai probablement pu éclairer la pièce, mais je ne tenais pas à me servir de ma magie. Pas tant que ce ne serais pas vital.

Ma main, instinctivement, tourna la poignée et j'ouvris la porte. Devant nous se déroulait un long couloir pourvu de nombreuses intersections, mais tout ce que je voyais c'était la porte, tout au fond. Elle semblait m’appeler...

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La plupart des personnes sont tétanisées sous la terreur ... d'autre prennent leurs jambes à leur cou.

Mais j'étais alors tel un papillon de nuit : avançant toujours plus vers la lumière des flammes. J'attrapais la main de Cléophée à nouveau, qui elle semblait paralysée, et lui emboîtais le pas. La traversée du couloir ne fut pas longue, mais aussitôt après un autre en débouchait, puis un dernier ... lorsque nous arrivâmes ... sur une impasse : une petite salle, ancienne oubliette circulaire, "emplie d'assez d'ossements pour jouer aux osselets jusqu'à l'apocalypse ..." Je me tournais vers ma jeune sorcière, intriguée.

Dans ses yeux se reflétaient une lumière intense ...

Apprenti Sorcier Messages : 48

A mesure de la progression de la dryade dans les couloir, la jeune nécromante ressentait des pulsations de puissance faire vibrer ses sens. Chacune plus puissante que la précédente à mesure qu'elle s'approchait de l'épicentre. De plus en plus proche, elle put ressentir une odeur de mort et de sang, son gosier se sécher sur un goût de cendres et ses yeux attaqués de lumières stroboscopiques d'une blancheur menaçante ...

Mais Cléophée n'était pas au bout de ses peines. La dryade lui lâcha alors la main devant une petite pièce exiguë, ancien cachot secret. La dernière pulsation qu'elle put ressentir l'hébéta complètement.

Lorsqu'elle retrouva ses sens, l'oubliette semblait masquée par un voile transparent. Sur les murs des runes illuminées luisaient maladivement, évoquant une danse macabre. Un antique langage funèbre ...

Étrangement, Cléophée mit quelque temps à remarquer la scène centrale, totalement figée : deux silhouettes faisaient dos à l'entrée, la plus proche tenant l'autre d'une main sur l'épaule, et l'autre visiblement quelque part au devant. Enfin, une massive forme se détachait dans le fond de la pièce ...

La puissance suintait des murs, du sol et du plafond. Elle tourbillonnait autour de nous et me percutait violemment, résonnant avec mon pouls. Plus on approchait de la porte, plus les battements se faisaient puissants.

Quand nous fûmes dans la petite pièce, une odeur de sang et de mort m'agressa, se collant à ma langue et asséchant ma gorge. Je détestais ce goût, cette ambiance, cet endroit. Je voulais fuir, le plus loin possible, aussi vite que possible. Mais je ne pouvais pas.

Le dernier battement de puissance m'étourdis un instant et, quand je repris mes esprits, j'observais la petite pièce. Une oubliette. Des runes brillaient sur les murs, mais j'avais l'impression d'être la seule à les voir. Je ne comprenais pas ce qu'elles disaient, mais je soupçonnais que cela n'était pas une bonne chose.

Je remarquais avec un temps de retard les silhouettes au centre, nous tournant le dos. L'une ayant la main sur l'épaule de l'autre. Au fond, dans l'obscurité, une forme se détachait. Je ne parvenais pas à identifier ce qu'elle était. Et pour tout dire, je n'avais pas la moindre envie de m'en approcher.

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Cléophée semblait totalement figée. Je me tournai vers la pièce, sans comprendre ce qu'elle focalisait. Je me retournai... lui fis signe. Aucune réaction, comme si quelque chose de terrible retenait son attention.

Je me tournai à nouveau vers l'oubliette... toujours rien. J'avançai... et m'entrechoquai sur un mur invisible.

Ne comprenant pas au premier abord, je mis les mains sur cette paroi, chaude au toucher, qui s'interposait entre la pièce et moi.

― Cléo ? fis-je, implorante.

― Cleo ?

La voix implorante de Songe me sortit de mon état... végétatif. Je tournai mon regard vers elle et l'interrogeai du regard. Je la vis se cogner dans la statue de gauche.

― Qu'est-ce qu'il y a ? Fais attention à la statue, tu vas te faire mal !

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― LA QUOI ? criai-je en retirant les mains immédiatement.

Où voyait-elle une statue... je ne comprenais pas...

Je fis quelques pas en arrière, regardai Cléophée intriguée et méfiante.

Et tout d'un coup, une lumière noire...

Son cri me fit sursauter violemment.

― Tu... tu ne la vois pas ? C'est flippant... Il y a deux statues devant toi en fait... et...

Mais je ne terminai pas ma phrase car l'obscurité nous enveloppa.

Apprenti Sorcier Messages : 48

Au contact de la dryade, une poussière se souleva de sur la silhouette. Des vibrations commencèrent à se faire sentir.

Alors, les choses commencèrent à se mouvoir. Des échos, comme si la même scène se rejouait des milliers de fois en même temps.

... .. ...... fuir ..... ........ bannir ..... ...... ..... ab....... émon ....... nes ....... trop ..... tard ....

C'EST FINI !

Les silhouettent achevèrent un dernier mouvement. La plus proche sembla plaquer quelque chose sur la centrale, comme pour l'étouffer. La forme indistincte au fond de la pièce sembla émettre un son d'une puissance inimaginable et libéra une vague d'énergie mauve, projetant les deux autres "statues" à terre ...

Et un nuage de poussière monta ...

Apprenti Sorcier Messages : 26

Tout s'était joué si vite. Ravenor... De Slaad à travers moi et... cette chose. J'aurais dû être prudent.

Je sentis soudain une fulgurante douleur sur mon visage. Ravenor m'avait plaqué son masque au dernier moment. Sans doute m'avait il sauvé. Je pouvais enfin ouvrir les yeux. Avec difficulté, je me relevais.

Tout ce temps passé... ailleurs. En stase. Ce n'était pas bon. A peine debout fis-je deux pas en arrière et m'effondrai...

...sur une jeune fille aux cheveux bleus. Que faisait-elle là ? Je ne la connaissais pas. J'attrapai ses épaules pour ne pas tomber, tout en essayant de marmonner quelque chose.

Mais tout ce que je pus faire, c'est la regarder dans le blanc des yeux. Des mes yeux aussi blancs que le lait...

A peine Songe avait-elle touché la statue qu'un évènement se produisit. Je savais que venir ici n'était pas une bonne idée.

De la poussière tomba de la statue et des vibrations résonnèrent jusque dans mes os. Les silhouettes se mirent à bouger, orchestrant une scène émanant du passé.

Je ne voyais pas clairement ce qu'elles faisaient, tellement j'étais obnubilée par la magie suintant de partout. Soudain, la statue dans l'ombre sembla gronder et une vague d'énergie mauve projeta les deux autres à terre.

Et avant que je ne réalise ce qu'il se passait qu'un homme s'effondra sur moi, attrapant mes épaules pour ne pas chuter sur le sol de pierres. Instinctivement, pour le maintenir debout, je posai mes mains sur sa taille.
Il leva ses yeux sur moi, et mon étonnement se mua en effarement. Ses yeux étaient blancs...

― Qui... qui êtes-vous ?

Apprenti Sorcier Messages : 26

Mes muscles se détendaient dangereusement alors que je commençais à perdre connaissance ... Une grande torpeur commençait à m'envahir.
# Laisse moi faire garçon... j'ai la force que tu n'as pas... #

# Jamais. Jamais plus. #

Prenant autant que possible sur moi, je relevai... et ma vue se troubla.

― Je suis Sandro ma jolie. Merci d'être venue. Il faudra que...

Je fronçai les sourcils. Alors j'étais si faible ? Impossible, pas après tant d'efforts, tant de contrôle. La honte céda place à la rage en un quart de tour.

― ...que... enfin, je te revaudrai ça.

Me battre contre mon propre esprit avait été un effort surhumain. Je commençais à chuter en arrière ... et fut rattrapé par de longs bras fins et verts, accompagnés d'un douce odeur de fleurs.

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J'avais suivi tout l'action comme un arbre observe le temps : totalement immobile, et insensible ... je crois que j'avais été totalement hébétée par l'énergie. Néanmoins, je repris mes esprits alors que le survivant murmurait quelque chose à Cléophée. Et alors, je le vis tomber en arrière. Je ne sais pas comment, je fus là à la seconde précise pour le rattraper. Totalement vidé, il s'endormit littéralement dans mes bras. Je me penchais, lui écartais du revers de la main ses longs cheveux ... et vu alors son visage.

L'intrus du rêve de Cléophée.

― Hey ! Mignon ton nouvel ami Cléo ! fis-je, étrangement bien loin des horreurs que j'avais vu une seconde plus tôt.

Les bribes de phrases qu'il avait prononcé me semblait légèrement... décousues. Mais vu ce qu'il venait de subir, ce n'était peut-être pas étonnant.

Il tomba en arrière, inconscient, et Songe le rattrapa de justesse. Ecartant ses cheveux de son visage, elle l'observa.

― Hey ! Mignon ton nouvel ami Cléo ! me dit-elle.

― Oui... soufflai-je.

Je me sentais bizarre. Pas vraiment détachée de la situation, mais plutôt comme si... comme si j'avais un rapport avec tout cela. J'étais perdue.

― Que fait-on ? Tu crois qu'il va se réveiller, ou est-ce qu'on doit le porter jusqu'à l'infirmerie ?

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Bonne question. Fallait-il emmener un inconnu probablement dangereux à l'infirmerie. Evidemment !

― Je pense qu'on devrait l'amener, oui. Tu m'aides ?

― D'accord, allons-y.

Comme elle tenait déjà ses épaules, je me penchais pour attraper ses pieds et le soulever.

Nous progressâmes laborieusement dans le couloir et, intérieurement, j'étais enchantée de m'éloigner de ce cachot. Des frissons me parcouraient rien qu'en repensant à la magie puissante qui régnait là-bas.

Nous arrivâmes finalement au pied des escaliers, qui se présentaient dans mon dos, et là j'entrevis un léger problème.

― Ca ne va pas être simple de le porter dans les escaliers je pense...

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Je commençai à traîner le jeune garçon avec Cléophée, parcourant dans le noir le chemin à l'envers. Arrivée aux escaliers, je commençai à fatiguer un peu.

― On se fait une pause ?

Nous l'adossâmes au mur, au pied des escaliers. Tranquillement, il reprenait conscience.

― Cool, il se remet. Il pourra peut-être monter les escaliers seul ?

On l'avait adossé au mur pendant que nous faisions une pause, quand Songe m'interpella, signalant qu'il revenait à lui.
Je m'agenouillai à ces côtés et l'observai.

Je le reconnaissais. C'était lui dans mon cauchemar. Mais là, devant moi, dans la réalité, il ne m'effrayait pas. Au contraire, j'avais envie de connaitre son histoire, et pourquoi je l'avais vu dans mon sommeil...

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Je relevai doucement la tête. Je pus voir les visages de mes deux sauveuses. Ou pas. Les conséquences... pourraient être pire. D'un point de vue personnel, c'est vrai, j'y gagnais.

Doucement, je réussis à me mettre debout.

― Je dois aller chez Merlin. Merci à vous, articulai-je douloureusement.

Son regard croisa le mien quand il ouvrit ses yeux blancs. J'allais parler quand il prononça ces quelques mots.

― Je dois aller chez Merlin. Merci à vous, articula-t-il.

Je ne savais que dire. J'avais l'impression qu'il voulait se débarrasser de nous, s'éloigner.

― Euh... De rien. Vous voulez qu'on vous aide à y aller ? Demandais-je.

Il ne me semblait pas bien vaillant, et je craignais qu'il ne s'écroule en chemin...

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