Je m’appelle Valériane Dulac.
Il y a 20 printemps, je naissais un beau jour de mai. Je fus conçue dans l’amour, celui de mes parents. Néanmoins, cette passion n’était pas vue d’un bon œil par mes grands-parents paternels. Ces derniers ne pensaient pas que la femme que leur fils leurs avaient présenté était fait du même métal que lui. C’est ainsi que lorsqu’ils apprirent qu’un enfant devait naître de cette union défendue, ils prirent la décision d’accorder un honneur à l’enfant à naitre. Ces égards consistaient à prendre l’enfant sous leur aile et à lui donner le nom de leur illustre famille sans pour autant accepter la mère. Mon histoire commença donc par une note sombre, mais ce n’est pas pour cette raison que toute ma vie fut un chaudron de larmes. En effet, mon père m’aime de plus profond de son être à un tel point qu’il n’a jamais repris une femme. Il est le premier, et seul, garçon d’une famille de 4 enfants et, selon son père, l’espoir de la famille. Même mes grands-parents finirent par se prendre au jeu : ma grand-mère m’enseigna les manières en société, l’éloquence et le piano ; quant à mon grand-père, il m’enseigna des valeurs toute masculine : la bienveillance, la bonté, la droiture, le courage, le respect, le contrôle de soi, l’honneur, la fidélité, la sincérité et la modestie. Ils s’accordèrent tout deux pour que j’apprenne le violon et l’art de l’équitation. Et ainsi, d’enfant du déshonneur je fus promue au rang de petite fille modèle. Contrairement à mes nombreuses cousines, après les repas de famille, je pouvais assister aux petits apartés qui étaient réservés aux hommes et où se mêlaient les effluves de cigares, de whisky et de confidences. C’est lors d’une de ces soirées que mon grand-père nous parla d’une histoire complètement abracadabrante à propos d’un chevalier qui avait séduit une reine qui avait donné une progéniture à cet homme avant de se retirer dans un couvent. Les jours suivants, il nia cette histoire en bloc tout du moins il la nia auprès de mes 5 cousins.
- Valériane, puis-je te voir un moment ?
- Bien sûr, que se passe-t-il grand-père ?
- Assieds-toi donc… Que dirais tu si je te faisais une proposition que tu ne pourrais pas refuser ?
- Je te dirais que je t’écouterai avec la plus grande attention…
Il me para de tous les compliments, me proposa de devenir le fer de lance de la famille et, surtout, me précisa à la fin de notre entretien que son histoire était la pure vérité. Je n’ai pas pu en tirer plus qu’un tour dans la galerie des tableaux du manoir où je découvris de nombreuses toiles : une légendée « Fils de Roi » une autre « Le Beau Trouvé », une autre « Le Serment » ou encore une autre « La Cité imprenable ». Toutes ces scènes représentaient apparemment des évènements de la vie du fondateur de notre famille.
J’ai cherché des réponses chez ma marraine qui habitait entre une vaste forêt et un lac. Elle me montra un potentiel que je ne me connaissais pas, que je ne soupçonnais même pas. J’étais capable de choses incroyables et qui portait le nom de magie. Pour trouver des réponses à mes questions, pour comprendre et maitriser mes capacités et je crois pour elle-même, elle écrit une lettre et, avec l’accord de la famille, m’envoya dans une école qui devait combler mes attentes non loin de chez elle . Je suis Valériane Dulac, 20 ans, jeune fille à la chevelure blond vénitien, aux yeux verts et à la taille dans la moyenne. Je suis plutôt de bon caractère malheureusement ma naïveté pourrait me perdre dans cet univers.