Pourparlers ? Au diable les misérables [...] qui ont inventé les pourparlers.

― M. Le Fay, la personne que je cherchais, fit Bobby Wolfe lorsqu'il me vit à sa porte.

― M'aimez-vous tant que cela ? m'enquis-je, lèvres parées d'un sourire.

― Assez pour vous coller, répliqua-t-il avant de me faire signe d'entrer.

Autorisé à y pénétrer, je m'avançai donc dans la pièce et déposai sur le bureau de l'homme à tout faire un thermos rouge :

― Mila m'a dit que vous aimiez le thé ; et comme je suis grand amateur de thé ― origines obliges ― je vous en ai apporté !

― Oh, toi, tu essaies de m'acheter, accusa M. Wolfe en s'emparant du thermos.

Il huma la vapeur qui s'en échappait et approuva d'un signe de tête.

― Même pas en rêve, ajouta-t-il avant d'y goûter. Merci pour le thé.

Not bribing ; negociating...

― En fait, protestai-je, je n'essaie pas tant de me défiler que de prendre sur moi la colle d'un autre élève... Angelus Death...?

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Je levai le sourcil, surpris : généralement, les élèves essayaient d'échapper à leur retenue, pas de prendre celles des autres.

Je baissai le thermos...

― Ça cache quoi ? demandai-je.

Le sourire qui parait les lèvres de Morgan s'élargit.

― Une conscience coupable, dit-il. C'est un peu de ma faute s'il a séché les cours...

Je ne répondis pas de suite, observant Morgan curieusement. Il glissa la main qui ne tenait pas de thermos dans sa poche.

― Angelus Death est un grand garçon, répondis-je. C'est lui qui a choisi de sécher les cours ―

― Pour moi, m'interrompis presque Morgan. Pour moi... S'il vous plaît...?

Malgré son sourire, Morgan avait quelque peu changé de ton, une certaine supplication perçant dans sa voix, sous des accents plus provocateurs...

― Et M. Death est au courant ? demandai-je.

― Est-ce que cela change quelque chose ? demandai-je.

Qu'Angel le sache ou pas, je désirais seulement éviter cette colle... C'était ce que je faisais lorsque quelque chose déplaisait au notaire...

...mais l'homme à tout faire me regarda étrangement.

― Ecoute, Morgan..., fit-il. C'est la première fois qu'un élève essaie de prendre les heures de colle d'un autre ―

...de mon petit ami, rectifiai-je intérieurement ― mais je ne dis rien...

― et je trouve que c'est cool ― je doute que beaucoup ferais pareil. Pour autant, te refiler ses heures ne servirait à rien : d'une part, faire tes propres heures est assez, et d'autre, même s'il a séché les cours pour toi, nous devons tous nous montrer responsables de nos actes, quels qu'ils soient. Par ailleurs, ce n'est pas parce que M. Death échapperait à sa colle que son absence ne serait pas noté dans le registre... Est-ce que tu comprends, Morgan ?

Non... Si... Un peu... Je sais pas ―

Bobby Wolfe avait des paroles rationnelles et raisonnables ― mais...

Non. Je ne voyais pas le mal à éviter à un être aimé une situation désagréable. Je le faisais avec le notaire ; pourquoi ne pourrais-je pas le faire avec Angel...?

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ÇA Y ÉTAIT ! J'avais enfin senti quelque chose ! Une chaleur, une brûlure en moi tandis que j'avais cherché ma magie. C'était comme si une décharge électrique m'avait traversée ! Et tout ça parce que je m'étais souvenue des paroles bienveillantes de Bobby qui m'avait enlevée toute la pression que je me mettais sur les épaules.

Et si, finalement, il suffisait de ne plus angoisser ? Les livres avaient raison - il fallait être en phase avec soi même ! Seulement, j'avais perdu le contact avec la chaleur, tellement j'avais sursauté de plaisir. Mais, c'était déjà un bon début et des ailes me poussaient dans le dos pour aller l'annoncer à l'homme à tout faire. Je lui devais une partie de mon succès.

Je frappai trois petits coups brefs à la porte, très rapprochés les uns des autres, et, sans attendre l'autorisation d'entrer, j'ouvris la porte. Bobby était dans le bureau et s'adressait à un élève que j'avais déjà vu dans ma classe. Le Fay, à ce qu'il me semblait. Tous deux tournèrent la tête vers moi et je m'empressai de m'excuser avec un grand sourire :
― Oh, excusez-moi, je vais attendre dehors.

Je refermais la porte quand j'entendis Bobby m'interpeller :
― Wynn !
― Oui ? fis-je en poussant la porte sans me départir de mon sourire.

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― Rentre, dis-je. Comme je compte vous coller tous les deux, sécheurs que vous êtes...

― 'Tous les deux'... seulement, Morgan rebondit sur mes paroles en même temps que Wynn obéissait et pénétrait dans la pièce.

― Ça aussi, même pas en rêve, répliquai-je, légèrement caustique.

Morgan leva les yeux au ciel puis fit une oeillade à Wynn.

― M. Death sera lui aussi de la fête, poursuivis-je. Pas de jardinage cette semaine mais l'inventaire des objets se trouvant dans le débarras ! Je te laisse l'honneur d'en avertir ton camarade, Morgan... aujourd'hui, 16h — 18h, devant la porte de la remise.

Evidemment, j'irai moi-même voir le garçon mais cela ne ferait pas de mal à Morgan de remettre le message...

Mes traits s'assombrirent ― apporter la mauvaise nouvelle à Angel était tout sauf ce que je désirais, d'autant que j'avais précisément essayé de lui éviter la détention !

― Seize heures, dix-huit heures, répétai-je tout de même. Devant la porte de la remise...

...et délivrer le message.

― Je retourne en cours au risque d'être en retard, déclarai-je.

Je levai mon thermos de thé vers Bobby en guise d'au revoir avant de me tourner vers Wynn :

― A tout à l'heure, donc.

Puis je sortis de la pièce...

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J'avais complètement oublié ma colle ! Entre les cours, ma Magie, la vie fascinante du château... Ma retenue m'étais littéralement sortie de la tête.
Aussi fus-je quelque peu déroutée durant quelques secondes. Le Fay aussi semblait de pas en mener large - il était lui aussi collé.... avec Angélus Death... Bon....

Néanmoins, rien ne pouvait me départir de mon sourire. Le Fay se dirigea vers la porte et m'adressa un bref :
- A tout à l'heure, donc.
- A tout à l'heure, répondis-je.

Il semblait préoccupé - ennuyé peut-être d'avoir été collé. La porte se referma sur lui et j'entendis distinctement le jeu de la poignée.
- Bonjour, dis-je à Bobby.

Mais je ne lui laissai pas le temps de répondre et courrai presqu'à son bureau :
- Je crois que j'ai réussi ! J'ai senti ma Magie ! m'exclamai-je.

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― Félicitation, Wynn ! la louai-je. Je t'avais dit que ça irait ! Et ça me fait très plaisir pour toi malgré le fait que je doive régulièrement te coller !

Je finis ma phrase avec un petit clin d'oeil afin de lui montrer que je la taquinais.

"D'ailleurs, j'en profite pour te dire que tu seras collée avec Morgan, le garçon qui vient de sortir... inventaire de la remise, 16h — 18h ! Et maintenant, vas-y, assis-toi, raconte-moi !"

A force de la coller, j'avais fini par apprendre à connaître Wynn : c'était une jeune fille au caractère tranché, généralement enjouée, mais se laissant peu faire ! Une battante ― cela ne m'étonnait pas qu'elle arrive enfin à activer ― ou toucher ― sa Magie !

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― Merci, Bobby ! Seulement, savez-vous que je préférais les colles dans le jardin intérieur ?

Je ne pouvais m'empêcher d'être débordante de bonne humeur mais me ressaisis pour raconter à Bobby le miracle de ce matin.

― Je suis allée dans la forêt et je me suis trouvée un endroit tranquille, dans une petite clairière où pénétrait le soleil ! Je me suis assise et j'ai commencé à chercher ma Magie ― sans résultat. J'ai alors pensé à ce que vous m'aviez dis lors de ma première retenue ― ne pas me prendre la tête. Alors j'ai arrêté de chercher et je l'ai attendue. J'ai fait le silence et le vide en moi... Au début, ça n'a pas été évident ― je suis restée longtemps à me concentrer pour essayer de ne penser à rien et ensuite... J'ai eu une chaleur fulgurante qui est passée de mon ventre à mes mains puis, plus rien !

Les paroles sortaient de ma bouche à flots et je dis tout cela d'une traite et de façon précipitée ― presque chaotique.

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― A présent que tu sais comment faire, ce sera plus facile, lui dis-je, ravi pour elle. Vas-y doucement, petit à petit, sans essayer de brûler les étapes !

J'ouvris le tiroir supérieur de mon bureau et en sortis une boîte de chocolats ― offerte par Mila.

― A toi !

J'encourageai Wynn à se servir.

― Malheureusement, poursuivis-je, même si j'aimerais te faire plaisir, histoire de célébrer ton exploit, le jardin devrai attendre ta prochaine colle !

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- Oh, merci beaucoup !

C'était un geste que j'appréciai beaucoup, qui montrait que Bobby était sincèrement content de mon petit succès. Je me saisis d'une boule de ce que je pensais être du chocolat au lait - surmontée d'une noix - et la portai à ma bouche.

- Malheureusement, poursuivis-je, même si j'aimerais te faire plaisir, histoire de célébrer ton exploit, le jardin devrait attendre ta prochaine colle !

Je ris, amusée par la remarque de Bobby. Il était de l'autre côté de son bureau, appuyé sur les mains, un chocolat dans la bouche et le visage étincelant. A ce moment là, je le trouvais très beau car très simple et très naturel.

- Ça me va, assurai-je. J'y vais souvent voir les fleurs de sang - le jardin reste toujours mon endroit de prédiction lorsque je sèche les cours !

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― Ça me va, répondit Wynn, de bonne humeur.

Elle était si heureuse qu'elle rayonnait, ses yeux lavandes pétillant de plaisir.

"J'y vais souvent voir les fleurs de sang, poursuivait-elle. Le jardin reste toujours mon endroit de prédiction lorsque je sèche les cours !"

― Oui, j'avais remarqué...! fis-je après avoir fini un premier morceau de chocolat. Evite quand même de trop sécher les cours du professeur Lestate... tes parents seront convoqués autrement.

D'ailleurs, si j'écoutais le Professeur Lestate, ses parents auraient dû déjà être convoqués et Wynn éconduite de l'école... mais Merlin ne partageait pas cet avis ― Wynn avait de la chance !

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- Oui, j'avais remarqué...! me dit Bobby. Évite quand même de trop sécher les cours du professeur Lestate... tes parents seront convoqués autrement.

Je soupirai, un sourire en coin.
- C'est vrai, réalisai-je, mais... J'imagine que ça devrait se calmer maintenant ! Je sais que le Professeur Lestate ne m'apprécie pas beaucoup pour ça.

En plus, mes parents devaient savoir pourquoi je séchais... Je notai dans ma tête de le leur écrire dès que je serai dans ma chambre.

Je promenai mon regard sur le visage de l'homme à tout faire.
- Enfin, ajoutai-je, j'imagine qu'il n'apprécie pas grand monde ! Il n'a pas l'air très commode...

Le goût douceâtre du chocolat me restait en bouche, laissant un souvenir sucré - un délice. Seulement, en remarquant le regard insistant de Bobby, je me demandai si je n'avais pas été trop loin en parlant de ainsi du professeur de Magie de l'Esprit.

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Je ne pouvais m'empêcher de sourire ―

― Sans commentaire, fis-je avec une oeillade ― je ne pouvais décemment commencer à médire un professeur devant un élève...!

"Essaie d'aller en cours, quand même, aujourd'hui, poursuivis-je. Faire l'inventaire du débarras va prendre plusieurs jours ― alors à moins que tu ne veuilles aider Morgan et Angelus dans les jours qui suivent...!"

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- Essaie d'aller en cours, quand même, aujourd'hui, me conseilla Bobby. Faire l'inventaire du débarras va prendre plusieurs jours ― alors à moins que tu ne veuilles aider Morgan et Angelus dans les jours qui suivent...!

Je n'étais pas sûre d'en avoir envie - faire l'inventaire, et puis quoi encore ! Seulement, je voulais approfondir davantage ma recherche de Magie, juste pour voir si ce n'était pas un hasard.

- J'irai en cours... Fis-je sans conviction.

Je m'approchai du bureau pour me planter face à Bobby, dont les prunelles brillaient de malice.
- Je dois avouer que ce n'est qu'avec les colles que j'ai l'occasion de vous voir, lui glissai-je, sinon, vous êtes tout le temps occupé !

L'euphorie de ma découverte me poussait à dire des choses qui ne seraient jamais sorties de ma bouche en temps normal... Ooops !

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Je laissai échapper un petit rire :

― Si tu veux me voir, Wynn, tu peux passer après tes cours ― voire entre tes cours ― mais évite de les sécher rien que pour avoir une excuse !

Elle était mignonne à s'en trouver, d'ailleurs.

« Tu n'as pas non plus à te faire coller pour venir m'aider après les cours... je n'ai jamais empêché qui que ce soit de me filer un coup de main ! »

En espérant que c'était clair !

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Durant quelques secondes, je restai regarder Bobby, un sourire sur les lèvres. J'étais comme fasciné par l'homme à tout faire - que m'arrivait-il ? Je me repris, passant la main dans mes cheveux et déclarai :

- Je n'y avais pas pensé, c'est vrai ! Mais, je doute que vous trouveriez ma compagnie intéressante !

Bobby était réellement quelqu'un de très occupé. Il s'occupait du château, des élèves et courait partout. On le voyait souvent traverser les couloirs au pas de course, l'air concentré par la tâche qu'il allait effectuer. Pourquoi s’embarrasserait-il avec une jeune fille qui le ralentirait dans son travail ?

Et puis, ce n'était pas comme si, de mon côté, je n'avais rien à faire ! Les professeurs nous chargeaient de travail et j'avais pris du retard en séchant certains cours... Néanmoins, j'appréciai les colles de Bobby. Elles étaient utiles et Bobby était quelqu'un de rassurant - de bienveillant. Pour moi, c'était clair, il m'avait aidé à trouver ma Magie.

- Cependant, ajoutai-je, pourquoi pas ? Histoire de surveiller plus souvent nos Fleurs de Sang !

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― Nos fleurs de...

Il me fallu un instant de réflexion avant de saisir :

« Ah, nos belles-de-sang ! » rectifiai-je, amusé.

Apparemment, Wynn appréciait seul le jardinage ―

« Et pour le reste ? demandai-je badin. Le lustrage des armures, la vérification des charmes en place, la chasse aux écureuils... »

Petite plaisanterie, évidemment !

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- Oui, c'est ça - les belles de sang !

J'étais tellement excitée que je n'avais même pas fais attention à ce que je disais - ça ne faisait pas très sérieux...

- Et pour le reste ? demanda Bobby, le regard malicieux. Le lustrage des armures, la vérification des charmes en place, la chasse aux écureuils...

J'éclatai de rire, me remémorant la farce que l'écureuil m'avait joué en embarquant mon foulard, il y avait déjà quelques semaines.

- La chasse aux écureuils, répétai-je en tentant de reprendre mon souffle.

Un grand sourire éclairait le regard de Bobby, qui devait lui aussi se rappeler de notre rencontre.

- J'avais quand-même grimpé à l'arbre, repris-je en me mordillant la lèvre pour m'empêcher de rire. Comme si j'avais une chance face à un écureuil...

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― Evitons quand même de grimper aux arbres, fis-je mine de gronder Wynn. Je doute que tu ais la chance de retomber sur quelqu'un, la prochaine fois !

Je jetai un coup d'oeil à ma montre :

« Ne serait-il pas l'heure d'aller en cours ? m'enquis-je. Avant de se refaire coller ? »

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Je fouillai dans la poche de ma robe et en sortis une montre à gousset en argent - que ma grand-mère m'avait cédée. Effectivement, je devais me rendre en cours de potions qui allait commencer d'une minute à l'autre. Mince...

J'étais pourtant bien là où j'étais. Bobby avait la particularité de me mettre à l'aise. Ce n'était pas comme avec Olympia avec qui, finalement, j'étais toujours sur mes gardes tant son comportement pouvait virer de bord en moins de temps qu'il ne fallait pour dire Magie.

- C'est vrai, finis-je par dire, je vais y aller. Mais, on dirait que vous n'attendez que mon départ !

Pure taquinerie, évidemment, mais que je n'avais pas pu m'empêcher de sortir !

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― File en cours avant que je te colle, petite effrontée ! ris-je. Je pense à toi et je suis accusé de ne pas assez t'aimer !

Wynn était une jeune fille amusante, gaie et pleine de vie ― sa compagnie était toujours très agréable ; cela dit, elle devait réellement aller en cours, là, au risque d'être en retard...

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Tout sourire, je répétais dans ma tête la phrase que j'avais retenu : Je pense à toi et je suis accusé de ne pas assez t'aimer !

- J'y vais, lui lançai-je en ouvrant la porte, à tout à l'heure !

Et je m'élançai dans le couloir, mon sac bondissant contre ma hanche et ma robe tourbillonnant derrière moi à chaque enjambée.